Tàijí Quán

Épreuve des 10 postures
Portes-ouvertes à Montigny-Le-Tilleul

Tàijí Quán - Ses Bienfaits

Le Taijiquan est un Art
de santé, de vie et de combat

Cet art bienfaiteur s'adresse aux jeunes et moins jeunes, aux sportifs et non sportifs.
Le Tai Ji Quan nous propose d'améliorer nos qualités physique, mentale, intellectuelle et spirituelle, d'accroître notre énergie, d'améliorer nos performances sportives.
Le Tai Ji Quan y parvient par un ressenti grandissant des besoins de notre corps, afin de mieux le respecter et par une intégration lente mais assurée de quelques lois naturelles :


Le Tai Ji Quan est un art de santé
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Le Taijiquan pratiqué en tant qu'art de santé rend ses pratiquants plus solides sans les rendre plus forts.
Il est complémentaire à la pratique intellectuelle (scolaire/professionnelle) et à la pratique sportive (cardio).
Il est ressenti souvent dès les premières heures de pratique, comme une discipline bienfaitrice et douce.
C'est une des disciplines souvent choisies par les sportifs de haut niveau, cherchant à améliorer leurs performances dans le respect de leur santé.

Le Tai Ji Quan est un art de vie

En tant qu'art de vie, il développe la rigueur et forge toujours davantage le caractère. Il apaise le mental, il stabilise l'émotionnel. Il réduit le stress et permet de retrouver joie et sérénité. Il procure une amélioration progressive de la santé et du bien-être. Il ouvre une voie d'accès vers la méditation. Il augmente sûrement la longévité.
Il facilite le cheminement vers son être intérieur qui permet de dépasser dualité, opposition, conflit.
Il suggère l'intégration du pratiquant dans son environnement, ce qui lui permet de retrouver harmonie et paix intérieure.

Le Taijiquan est un Art martial traditionnel

Cet art martial de self défense, sans long combat, sans compétition, sans dépenses d'énergies superflues, est vieux de plusieurs siècles et se base sur une Tradition énergétique millénaire.
Le Taijiquan martial permet d'exprimer et d'utiliser au mieux l'énergie échangée entre partenaires. Le Taijiquan de combat requiert une préparation à la fois longue et lente.
Notre école prépare au Taijiquan de combat grâce au Taijiquan de santé.

Imprimer : [PDF]Le Taijiquan est un Art


Tàijí Quán - L'Art de Santé

Taï Chi Chuan - T'ai Chi Ch'uan - Taiji Quan - Taijiquan ⇒ boxe du faîte ultime

Le Taijiquan, un Art de santé

Le Taijiquan de santé consiste à pratiquer des enchainements de mouvements (des formes) à caractère martial en groupe. C'est une sorte de gymnastique douce, de yoga en mouvement, de danse méditative, qui se pratique debout, en groupe et en mouvement.
Le taijiquan de santé développe harmonieusement les fonctions organiques et hormonales (foyers supérieur, médian et inférieur), contrairement aux sports (qui eux développent davantage la fonction cardio-pulmonaire et les muscles).
Le Taijiquan de santé fortifie les os et les tendons, donne de la souplesse articulaire, du tonus et de la vitalité.
Le Taijiquan de santé est universel, dans ce sens qu'il agit en même temps au niveau de toutes les dimensions de l'être: physique, mental, émotionnel, intellectuel, etc. Il apaise le coeur, contrôle le corps émotionnel, vide le mental, travaille la mémoire, corrige les fonctionnements organique et métabolique.
C'est un sport doux pratiquement complet, dans ce sens qu'il fait participer toutes les dimensions humaines : il restructure le corps dans l'espace par des postures correctes et des mouvements justes. Il permet de coordonner mouvements, respiration et intention. Il travaille la souplesse articulaire, la respiration profonde et ralentie, le mental ralenti (dirigé pour les débutants et contrôlé pour les chevronnés), la mémorisation, la concentration, la détente, le lâché prise, l'espace, les muscles porteurs (les muscles intérieurs ), etc.

Le Taijiquan de santé est la danse du Tao : il se pratique debout, en groupe et en mouvement. Il est l'art de prendre conscience de son être, physique et intérieur. Comme dans la danse, on y retrouve la même harmonie, la même fluidité, la même grâce et il procure le même état de bien-être.
Le Taijiquan de combat requiert une préparation à la fois longue et lente : le Taijiquan est plus respectueux de la santé. Cette longue période, qui consiste à intégrer une série de principes dans le plus grand respect du corps, est bénéfique pour la santé. Il permet d'améliorer, lentement mais sûrement, les santés physique et mentale.
Il s'adresse donc à tous, sportifs et non sportifs, jeunes et plus âgés.
Il accroît les chances de longue vie.

De part sa richesse, la pratique du Taijiquan est très indiquée aux pratiquants d'autres arts martiaux de type externe : judo, aïkido etc.. En corrigeant les erreurs de mouvements et de postures, il protège les pratiquants et prévient les accidents corporels. Par extension, il prépare et/ou accompagne les sportifs de haut niveau et les professionnels (coureurs, nageurs, enseignants, avocats, ingénieurs, personnes d'affaires, etc.) qui cherchent à accroître leurs propres performances. Son but n'est pas la compétition et encore moins la vitesse de progression. Son but est l'épanouissement de l'être, le développement de la force intérieure et de la personnalité, l'accroissement et l'accumulation de l'énergie afin de pouvoir l'utiliser dans sa vie sportive, professionnelle, sociale et familiale.


Tàijí Quán - L'Art de Vie

Tout principe appliqué pour corriger sa structure physique et améliorer sa santé physique correspond à un principe philosophique qui peut être mis en pratique avec sagesse, souplesse et intelligence.
Chaque principe intégré dans son corps physique peut être transposé dans le vécu au quotidien et permet dans ce sens, à l'homme qui le cherche, d'évoluer.
Les occidentaux affirment de manière négaitive que les problèmes psychologiques finissent par atteindre la santé physique pour évoluer en maladies psychosomatiques.
Les orientaux expriment le même constat de manière positive : faites du bien à votre corps physique et vous ferez du bien à vos autres corps invisibles : émotionnels, mental, intellectuel, psychologique et spirituel.

Le Yin-Yang La symbole du Yin-Yang rappelle la Loi universelle de la dualité de toute chose et tout état temporel : chaud-froid, nuit-jour, blanc-noir, extériorisation-intériorisation, etc. Il se retrouve dans le salut pratiqué avant et après les séances de Taijiquan.

Le logo de notre école s'est inspiré de ce salut :
- le poing fermé rappelle l'aspect Yang ou masculin présent en chacun de nous
- la main ouverte qui accueille le poing rappelle l'aspect Yin ou féminin.

Toute la nature, tout l'Univers, s'ordonne autour du concept de l'alternance Yin - Yang (dans le temps, dans la force, dans le mouvement, dans l'état psychologique, etc.) et toute culmination vers un état (yin ou yang) prépare obligatoirement le changement vers l'autre état (yang ou yin).

Toute la science et tout l'art du Taiji, c'est de bien doser et de bien équilibrer.

La base du Taijiquan est le mouvement et le mouvement est vie (la vie est faite de mouvements).
La vie se laisse difficilement enfermer dans un cadre. La Vie est et se transforme. C'est le changement perpétuel qui exige un réajustement régulier.
Elle est mouvement, changement perpétuel : tout naît, se transforme, évolue, meurt, pour renaîître sous une forme différente.
Le mouvement du Taijiquan, c'est aussi le mouvement de la vie.

Le travail en Taijiquan consiste à développer les meilleures conditions pour permettre à la Vie de s'écouler à travers nous; le rituel (la forme) n'est jamais qu'un moyen, un outil et non une finalité.
L'écoute, le ressenti, le lâché prise, la présence représentent des éléments importants pour que chacun d'entre nous devienne son canal.

La pratique du Taijiquan et son enseignement favorisent le flux de vie, le QI, en développant des techniques non contraignantes, qui ne le bloquent pas.
Toute progression a néanmoins besoin de lignes directrices pour éviter la dispersion ou la rétention.
L'équilibrage des antagonismes permet de trouver une force de cohésion et d'expansion.
L'adaptabilité, la fluidité permettront au QI de rayonner, pour que la Vie s'exprime mieux encore.

L'homme est généralement déstructuré (compensations) et déconnecté à son insu ou est restructuré et reconnecté (la tête, le coeur, les tripes, les jambes) après un travail conscient. S'il est restructuré, l'homme recommunique avec lui-même, avec les autres, avec le monde dans lequel il vit.

Le TAO (ou Dao) = philosophie = Dieu
Pour NE PAS ETRE KA-O , le Taijiquan nous propose :
Être TAO

La Tradition

L'apprentissage et la connaissance des Arts Martiaux ne peuvent se réaliser que par la pratique et la guidance régulières avec une personne déjà formée.
La lecture, la vue de démonstrations ne peuvent venir en aide qu'à des personnes déjà initiées aux principes et concepts appris.
Le professeur corrigera 1000 fois le pratiquant s'il le faut, l'enseignant lui-même se fera corriger également 1000 x par quelqu'un d'autre de valeur équivalente ou par son supérieur.
Il est évident pour un pratiquant d'Arts Martiaux que penser pouvoir se corriger seul est utopique, voire impossible.
Dans la vie, nous avons tous besoin de nous aider mutuellement. Et ensuite, à notre tour, nous pouvons aider dans la discipline. Nous avons tous besoin dans ce monde d'un réseau d'entraides de plus en plus serré, de plus en plus solide, de plus en plus diversifié.

A titre exemplatif, voici quelques principes du Taijiquan à intégrer :
la rétroversion du bassin - le plein et le vide - la souplesse et la fermeté (souple dehors, ferme dedans) - la lenteur et la continuité dans le mouvement - les mouvements naturels et circulaires - l'ouverture et la fermeture - la coordination et le synchronisme - la respiration abdominale - la rigueur et les repères (repères : racines, axe, centre, espace) - la prise et le contrôle de l'espace (trajectoire, amplitude) - les 4 points alignés ou la rotation des hanches - la stabilité et l'équilibre - l'ancrage - etc.


Tàijí Quán - L'art martial

[LOGO:Art Martial]

Le Taijiquan, un Art martial de combat

Les Arts Martiaux sont divisés en Arts Martiaux de type externe et de type interne.
Les Arts Martiaux externes , influencés par le bouddhisme, mettent l'accent sur le travail physique, le renforcement musculaire, les mouvements dynamiques et puissants (Puissance = Force x vitesse)
Les Arts Martiaux internes, influencés par la sagesse taoïste, mettent l'accent sur le développement de la force interne et la détente.
Les 3 Arts Martiaux internes principaux sont :
- le Taijiquan (Tai Chi Chuan): la boxe du Taiji ou du faîte suprême,
- le Xingyiquan : la boxe du corps et de l'esprit
- le Baguazhang : la paume des huit trigrammes

Le livre des Mutations, le Yi-King fait mention du Taiji. On peut y lire : « les mutations manifestent le taiji. Cela engendre deux forces fondamentales, le yin et le yang »
Taijiquan se traduit du chinois de deux manières
= Le Taijiquan est la boxe du taiji ou du faîte ultime ;
= Le Taijiquan est l' Art martial utilisant la philosophie.

Tai exprime l'idée de suprême, d'ultime.

Ji (Chi) exprime l'idée de faîte, de culmination.
De façon caricaturale, Taiji = Yin-Yang

Quan (Chuan) signifie : poing, boxe.

L'ensemble de ces boxes constituent le WUSHU (Arts martiaux)
De nombreuses disciplines reprennent l'idéogramme Quan : le Shaolin Quan (... du monastère de Shaolin), le Nan Quan (... du Sud) etc.

Le Taijiquan, un Art martial externe

Le Taijiquan est avant tout un art martial de combat complet. Cet Art tenu longtemps secret est encore peu connu des pratiquants occidentaux d'Arts martiaux. Des stages commencent pourtant à s'organiser au sein de quelques Fédérations d'Arts martiaux.
Ce n'est pas un sport de combat de compétition qui comporte des règles avec ses interdits. C'est plutôt un Art de combat défensif, de self défense (sans compétitions) qui comprend des techniques et des concepts de combat redoutables. Cet art est en principe réservé aux pratiquants qui ont déjà intégré dans leur quotidien les principes de santé et de vie dans une des écoles qui garantit une bonne santé physique et mentale et qui met l'accent sur la qualité spirituelle des pratiquants. L'efficacité de cet art de combat en fait l'art martial des cas d'urgence et de la légitime défense.
Le taijiquan martial comprend d'une part des techniques martiales de type EXTERNE : ce sont principalement les applications martiales des styles Chen, Yang et surtout Sun. Ce sont aussi les techniques de Tuishou (mains collantes), Sanshou (dégagements), Chin Na (contrôle des articulations).
Les arts martiaux externes font généralement intervenir les muscles externes. Quant au Taijiquan, il fait plutôt intervenir les muscles internes.

Le Taijiquan, un Art de combat défensif de type interne

Le taichi chuan martial interne fait plutôt intervenir les structures internes du corps telles que les os, les articulations, les tendons et surtout les muscles profonds (muscles porteurs et de soutien). Il requière un contrôle parfait du mental (lâché-prise, concentration dans le moment présent, absence de pensées et d'émotions, visualisation, anticipation).

Le taijiquan martial interne comprend d'autre part des concepts : ces derniers forment le fondement de cet Art martial de type INTERNE. Ces concepts très peu connus sont universels et sont applicables aux autres Arts martiaux de type externe.
Le Taijiquan martial interne permet de découvrir des possibilités nouvelles de défense sans dépense d'énergie, sans perte de temps dans des combats de compétition épuisants. C'est pourquoi il est appelé TAI JI QUAN, qu'on traduit littéralement par : BOXE DU FAITE ULTIME.

Le Taichi chuan martial interne porte l'accent sur l'efficacité Jing, le travail du Dantien Qi Hai (le Centre), le lâché des muscles porteurs, l'intention Yi, les neurones miroirs, le Fajing (explosion), le travail sur l'énergie interne CHI, etc.


Tàijí Quán - Son histoire

[LOGO:Art Martial]

Le Taijiquan est un art martial issu d'une tradition culturelle et religieuse millénaire. Il répond à un besoin et à une idée toute simple dans les communautés de moines bouddhistes et taoïstes : LA PAIX. Cette paix est recherchée à tout moment : la paix de l'âme (sérénité), la paix de l'esprit (gestion du mental), la paix du corps (santé), et la paix avec l'environnement (la symbiose et l'harmonie ou la légitime défense en perdant le moins de temps et le moins d'énergie possible avec les agresseurs). Des techniques efficaces à mains nues étaient bien nécessaires à cette époque. Ces pratiques étaient connues avant le XIXe siècle sous un autre nom que Taijiquan.

Zhang San-feng (1391-1459) Le Taijiquan est né dans la province de Hubei au coeur du Mont Wudang situé un peu à l'est du centre de la Chine, et son fondateur mythique est Zhang San-Feng (1391-1459), un grand sage taoïste. La Chine lui doit l'ouverture de la première école d’arts martiaux du Mont Wudang au XVe siècle.

la Grue et le Serpent Selon la légende, Zhang San-Feng fut le témoin d'un étrange duel entre un oiseau et un serpent. Ce dernier remporta le combat grâce à de longs déplacements curvilignes. Zhang San-feng comprit alors la suprématie de la souplesse sur la rigidité et élabora les premiers grands principes du Taijiquan (les 13 postures fondamentales).

Pendant les siècles qui suivirent, l'art du Taijiquan fut gardé secret au sein de familles. L'art est transmis de père en fils et de maître à disciple. Chacune des familles se spécialise et l'art se diversifie au sein d'écoles qui adoptent des styles différents. Deux écoles se différentient, celle de la Chine du Nord et celle du Sud, animées toutes deux par la famille Chen.

Chen Wangting (1600-1680) Le fondateur reconnu est Chen Wangting (1600-1680) de la famille Chen Bu. Il vécut dans le village de Chenjiagou (district de Wenxian, province de Henan en Chine). Il était commandant des forces de garnisons du Wen Xian. C'était un passionné d'arts martiaux et de littérature. C'est en associant ses connaissances à des techniques de santé, de philosophie taoïste, de stratégie militaire et d'art de combat qu'il inventa une nouvelle boxe basée sur des mouvements souples, fluides et lents, alternant avec des explosions de force. Il est le créateur du premier style de Taijiquan qui porte son nom
- le style CHEN - et duquel sont issus les styles d'autres familles YANG, SUN et WU

Chen Chang Xing (1771-1853) C'est Chen Changxing (1771-1853), surnommé "Monsieur stèle" tant il se tenait droit, qui synthétisa les enchainements Chen en deux séries : Yilu (premier chemin) et Erlu (second chemin). C'est à partir de lui que la transmission des techniques va pouvoir s'opérer à l'extérieur de la famille Chen.
Il forma Yang Luchan et Wu Yuxiang.

Yang Luchan (1799-1872)
Chen Changxing forma principalement durant 18 ans son disciple du nom de Yang Luchan (1799-1872). Celui-ci créa sa propre école et son propre style : le style Yang. Il assura par son nouveau style la pérennité du taichi dans le monde entier, grâce à ses second et troisième fils : Yang Pan-hou et Yang Chien-hou.
Sun Lutang (1861-1933)
A la même époque, la famille Chen a formé brièvement un autre disciple du nom de Wu Yuxiang (1812-1880), lequel,par la suite, initia son neveu Hao Wei-chen (1842-1920) au Taijiquan. Ce dernier eut à son tour comme disciple Sun Lutang (1861-1933) qui créa son propre style : le style Sun. Il laissa derrière lui une bonne image des arts martiaux chinois et l'importance des valeurs qui y sont rattachées.

L'histoire du style Yang

Yang Luchan, père du style Yang (1799-1872) Yang Luchan (1799-1872) est considéré comme le père-fondateur du style Yang.
Une légende raconte que... " employé comme domestique dans la famille Chen, Yang Luchan consacrait son temps libre à espionner les entrainements de ses maîtres à travers les planches disjointes des toilettes et s’entraînait la nuit. Surpris, il aurait été sommé de montrer ce qu’il en avait retenu. Devant la qualité de l’essence de ce qu’il avait su saisir par ses observations, son maître Chen Changxing aurait décidé de l’accepter parmi ses élèves."
Lorsqu’il revint dans son village, au terme de six années d’apprentissage auprès de maître Chen Changxing, il dût répondre au défi que lui lancèrent des pratiquants d’arts martiaux, ce qui était la coutume en ce temps là. Il fut vaincu. Il retourna à nouveau pour six années auprès de Chen Changxing qui poursuivit son enseignement. Mais cela ne fut pas suffisant et il fut à nouveau vaincu. Il reprit donc son apprentissage de sorte qu’au terme de 18 ans de formation, il ne fut plus jamais vaincu et acquit son surnom de Yang l’invincible. "

Il partit ensuite pour Pékin et fonda sa propre école pour enseigner le Taijiquan comme employé à la cour des Qing. Sa pédagogie l’amena à simplifier le style Chen qu’il avait appris et le conduisit au succès attesté par le nombre de ses élèves.
Le style Chen comporte des postures basses avec des manifestations gymniques et impulsives; il fait alterner des mouvements lents et vifs, des actions retenues et vigoureuses. Les sauts, les coups de pied et les démonstrations explosives de force (fajing) évoquent l’influence des techniques externes de Shaolin.
Dans le style Yang, au contraire, les mouvements sont amples, lents et réguliers. Ce sont eux qui ont valu au style Yang l’appellation de dajia (forme large). Le style Yang est le plus pratiqué et répandu sur le plan international.

Yang Luchan eut trois fils qui enseignèrent également le Taijiquan : Yang Feng-hou, fils aîné qui mourut assez jeune, Yang Pan-hou le second et Yang Chien-hou (1839-1917) le cadet. Ils développèrent chacun leur propre enchaînement de mouvements: petit, moyen et grand.

Wu Chien-ch'uan (1870-1942) Yang Luchan, instructeur d'arts martiaux au camp de la Bannière Jaune à Pékin, dût refusé comme disciple Wu Quanyou (1834-1902), un officier manchu de la cavalerie impériale, bien que ce dernier se soit durement entraîné dans ce but. Il fut finalement accepté par Yang Pan-hou, le second fils de Yang Luchan et lui aussi instructeur militaire à la cour des Qing. Lorsque Wu Quanyou se retira de l'armée impériale, il fonda sa propre école et développa son propre style de Taijiquan. C'est son fils et disciple, Wu Chien-ch'uan (1870-1942), également officier dans la cavalerie impériale, qui perfectionna l'art de son père et devint ainsi le co-fondateur d'un nouveau style : le style Wu.

Yang Chien-hou (1839-1917), le plus jeune des fils de Yang Luchan, transmis la tradition à ses fils : Yang Cheng Fu et Yang Shaohou.

Yang Cheng Fu (1883-1936) Yang Shaohou (1862-1928) Yang Cheng Fu (1883-1936), le premier petit-fils de Yang Luchan, fut le véritable ambassadeur du Taijiquan dans toute la Chine et le propagateur du style de la famille Yang jusqu'en Europe et aux Etats-Unis : ce Taijiquan fut adapté à la demande au début du XXe siècle.

Yang Shaohou (1862-1928), le second petit-fils de Yang Luchan, conserve quant à lui l'art familial du Taijiquan intact : le Taijiquan ancien.

Avec l'arrivée de Mao, le Taijiquan ancien, conçu comme art de combat, est interdit en Chine. Cet art de combat très efficace en combat de rue est sacrifié parce qu'il est considéré comme susceptible de menacer le nouveau pouvoir politique mis en place. L'Université de Pékin et les autres écoles de Chine enseignent alors un Taijiquan moderne de santé et de vie, privé de certains aspects martiaux originels.

Yang Sau Chung (1905-1985) Le véritable héritage de la famille Yang, la pratique d'origine, est transmise par Yang Cheng Fu uniquement à son fils aîné, Yang Sau Chung.
Yang Sau Chung (1905-1985) émigra à Hong Kong en 1947 pour fuir la révolution communiste, comme beaucoup d'autres maîtres d'arts martiaux chinois. C'est là et à cette époque que le style Yang ancien (avant Mao) fut pour la première fois enseigné dans son intégralité.
Les 3 autres fils de Yang Chen Fu continuent aujourd'hui à enseigner cet art familial malgré leur âge avancé : Yang Zhen Ji (1921-), bien sûr Yang Zhen Duo (1926-) et aussi Yang Zhen Guo (1928-).

Ip Tai Tak (1929-2004) Yang Sau Chung n'a transmis la Boxe du Serpent qu'à son premier disciple : Ip Tai Tak.
Ip Tai Tak (1929-2004) a passé près de trente ans auprès de Yang Sau Chung, Robert Boyd John Ding en tant que disciple, devenant son partenaire de la poussée des mains.
C'est lui qui fut chargé de propager à nouveau le style ancien depuis la région de Hong-Kong. à la fin de sa vie, Maître Ip Tai Tak a transmis son savoir à ses disciples,et notamment à : John Ding (1951- ) (Ding Teah Chean) et Robert Boyd ( - -).
Ip Tai Tak est décédé à Hong Kong en avril 2004.

Chu Gin Soon Chu King Hung Yang Sau Chung a eu deux autres grands disciples. Ce sont les maîtres Chu Gin Soon pour les Etats-Unis (Boston), et Chu King Hung pour l'Europe (Londres). Ce dernier fonda en 1973 avec son maître l'ITCCA (International Tai Chi Chuan Association) pour la zone Europe.

Yang Zhen Duo (1926- ) Yang Zhen Duo, le troisième fils de Yang Cheng Fu, fut initié au Taijiquan par son père dès l'âge de six ans. Après le décès de celui-ci, il eut la chance de poursuivre son apprentissage sous la direction de ses deux frères aînés Yang Sau Chung et Yang Zhen Ji. Il enseigne maintenant à Taiyuan, la capitale de la province de Shanxi. Aujourd'hui, de plus en plus de pays ont recours à son expertise pour consolider l'évolution du Taijiquan. Yang Zhen Duo a consacré sa vie au Taijiquan et il continue à mettre l'emphase sur l'importance de perpétuer l'enseignement traditionnel de sa famille.

Yang Jun (1968- ) Yang Jun est né en 1968. Il a vécu avec son grand père, Yang Zhen Duo depuis l'âge de six ans. Il fut soumis à un entraînement intensif portant sur l'enchaînement du style Yang et sur ses principes. Pendant des années, il a assisté son grand-père dans son enseignement. Depuis l'an 2000, c'est lui qui assure la transmission de son enseignement. Il réside à Seattle, aux états-Unis. En Juillet 2009, lors du premier symposium international de Tai Chi Chuan qui se tenait à l'Université de Vanderbilt (Nashville, Tennesse,USA), Yang Zhen Duo a officiellement nommé son petit-fils Yang Jun comme l'héritier de la sixième génération de la tradition du style Yang du Tai Chi Chuan.

Quelques grandes écoles de style YANG ....

Robert Boyd

[IMG:Robert Boyd]

Bao Tak Fai Tai Chi Institute
(Burlington, Vermont, USA)
 

John Ding

[IMG:John Ding]

JDIATCC
John Ding Intern. Academy of Tai Chi Chuan
(Londres, UK)

Dr. Yang Jwing Ming

[IMG:Yang Jwing Ming]

YMAA
Yang's Martial Arts Association
(Boston, Massachusetts, USA)

Aujourd'hui, le Taijiquan est enseigné par les Universités d'Europe, d'Orient et d'Amérique, par les écoles des héritiers de la Tradition et par une multitude d'écoles locales. Les styles et formes varient d'une école à l'autre sans perdre de qualité dans l'enseignement. Les écoles se distinguent surtout par leur approche qui sera :


Arbre généalogique du style Yang

[IMG:arbre généalogique du style Yang]